Jour 7 : Balade dans le parc

Après la nuit dans notre case nous prenons la route pour le parc du Niokolo Koba, c’est une longue journée qui nous attend aujourd’hui. Nous retrouvons notre guide et entrons dans cet immense parc de 913 000 hectares. Au fur et à mesure de notre chemin nous sommes très étonnés de voir à que point la végétation peut changer. Des arbres immenses, une herbe presque verte fluo et divers animaux défilent sous nos yeux à l’arrière du 4x4.

En étant dans la benne nous avons une vue dégagée sur le parc et nous croisons des Guib Harnache, Cobes de bouffons, Cobes Defassa, Céphalophes, Pintades, Phacochères (« Phaco pas cher » comme a longuement blagué notre guide) Singes Rouges, Singes Verts, Varan et également beaucoup d’oiseaux. Nous arrivons au campement en deux heures où nous dormirons ce soir et là encore dans des cases.

Le point de vue depuis le campement est magique et nous avons le sentiment d’être seul au monde. En restant assis un moment et avec beaucoup de patience nous avons réussi à voir un crocodile sortant sa gueule de l’eau ainsi que beaucoup d’animaux tels les Phacochères et les Cobes.

L’avantage de notre campement, en plus d’être perdu en pleine nature, est l’abondance de singes et de babouins qui se baladent un peu de partout. Il y a également un centre d’observation des animaux c’est pourquoi certains babouins sont bagués. Si nous faisons attention aux babouins et ne les approchons pas de trop près c’est une autre histoire pour les singes qui ne sont vraiment pas farouches.

La journée est destinée à la visite du parc c’est pourquoi après avoir englouti un bon repas nous repartons sur les traces des animaux et c’est avec une très grande stupéfaction que nous pouvons voir un hippopotame. Assis sur des roches, depuis la berge, nous l’observons se rafraîchir dans l’eau trouble du fleuve Gambie. C’est un spectacle incroyable et nous restons là, face à lui, à le regarder pendant de longues minutes.

De retour au campement nous avons pleins d’images en tête et de souvenirs qui resteront ancrés, pendant que nous roulions dans des grosses marres d’eau un crocodile en est sorti à l’endroit même où nous avions vu le varan un peu plus tôt dans la journée.

Le soir la fatigue se fait sentir et c’est heureux que nous allons nous coucher (et malade pour notre Ryan).