Jour 15 et 16: Team READS en mode Indiana Jones à Niokolo Koba

Après une chaude nuit d’espoir nous voilà repartis sur la route, cap sur Niokolo Koba !

Arrivés à l’entrée du parc, nous nous séparons en deux pick-up et nous plaçons dans la benne de ceux-ci. Nous optons pour la formation : un pick-up devant l’autre derrière. Cette formation simpliste (et qui était en réalité la seule possible) est le fruit d’une réflexion poussée : les individus du pick-up ouvrant la marche serviront d’appâts aux fauves tandis que le second pick-up disposera d’un point de vue privilégié pour filmer et photographier l’attaque. Compte tenu de la dangerosité du rôle d’appât nous avons pris soin de le confier aux membres les plus inutiles de READS, à savoir, Ambrine et Charlotte.

Nous nous enfonçons alors peu à peu dans la jungle. La végétation est luxuriante, le sentier étroit et sinueux. La flore change parfois très brusquement, tantôt très dense, impénétrable, tantôt plus éparse et verticale. La feuillée est d’un vert éclatant. Les pick-up s’avancent à allure lente pour que notre présence reste discrète et n’effraie pas les animaux. Attentifs au moindre petit bruissement de feuilles, au moindre vacillement de branchages, nous contemplons avec émerveillement cette nature sauvage. Tout à coup, nous discernons deux silhouettes au loin, une fraction de seconde nous pensons qu’il s’agit des appâts, nous jetons un rapide coup d’œil au pick-up qui nous précède : elles sont toujours là. Quelques cris aigus se font ouïr. C’est alors toute une colonie de babouins qui se révèlent à nous, à une trentaine de mètres ! Tout comme nous ils ont marqué une pause et nous observent. Après quelques minutes d’arrêt nous continuons notre avancée pour rejoindre notre campement situé plus en profondeur dans les entrailles de la jungle. Sur le trajet nous croiserons des chimpanzés, des antilopes, des phacochères, un varan et quelques superbes oiseaux.

Nous arrivons finalement à nos cases tout confort (on a la clime !). Sur place nous tomberons par hasard (?) sur un vendeur du village artisanal de Tamba, celui-ci nous proposera les 3 singes (encore les mêmes) pour 14 000 F (sympa). Nous mangeons avant de repartir dans l’après-midi en exploration. Parvenus jusqu’à un pont suspendu (qui permettra de révéler les deux véritables Indiana Jones du groupe), nous continuons notre percée dans la jungle à pied. Nous espérons ainsi pouvoir approcher les babouins de plus près. Nous en apercevrons bien, à quelques dizaines de mètres de nous, perchés dans les arbres, mais un cri inopiné de Charlotte (#lefardeau) les fera fuir… Après une trentaine de minutes de marche, nous rebroussons chemin pour rentrer au campement.

Le lendemain, subséquemment (PS : C’est juste pour varier) à une nuit de sommeil au frais et à un sympathique petit-déjeuner, nous appareillons pour aller à la rencontre d’une panthère. Si le fauve est impressionnant, il ne paraît pourtant pas hostile. Mais c’est une simple illusion. Manon y laissera sa main (Joke). Nous quittons alors le parc pour regagner Tamba.

Ce Week-End nous aura permis de bien nous reposer pour la suite des évènements. Il nous a offert une vision bien différente, plus sauvage, du Sénégal que nous côtoyions jusqu’alors. C’est la tête pleine d’aventures et les fesses pleines de bleus (à cause des secousses à l’arrière du pick-up, rien d'autres) que nous repartons.