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Jour 19 – Samedi 15 juillet – Paris-Dakar



Après avoir passé la précédente journée à chanter du RnB pour certains, des chansons Disney pour d’autres – deux pick-up, deux ambiances – arriva ce qu’il devait arriver : l’orage s’abattu sur nos cases au beau milieu de la nuit. Isabelle et Léna vous diront dans un souci de précision que le déluge se déclencha à 4h du matin voici le témoignage de leur nuit :

« J’ai entendu les première gouttes tomber sur le toit de notre case, puis le tonnerre. Je me suis demandée si les cases étaient étanches, c’est à ce moment-là qu’une goutte m’est tombée sur le nez en réponse à mes interrogations. D’autres gouttes ont commencé à se frayer un chemin à travers le toit de notre case. Je ne me suis pas tout de suite dis que j’étais poisseuse comme je ne savais pas comment les autres vivaient la situation. Excédée je me suis levée, ai saisi ma lampe torche et suis partie à la recherche de ma cape de pluie que j’avais heureusement glissée dans mon sac à dos. Après plusieurs tentatives, un réaménagement de la case et un assassinat de grosse araignée j’ai regagné mon lit mouillé à beaucoup d’endroit (trop d’endroits), refermé soigneusement ma moustiquaire (grosses araignées obligent), je me suis pliée en 15 dans un trou de matelas épargné, sous ma cape de pluie enroulée dans mon sac à viande, tandis qu’Isabelle (ma coloc’) se protégeait le visage avec sa serviette n’ayant pas idée de la couleur de l’eau qui lui tombait dessus (eau filtrée par le toit de la case et les nids de ses multiples habitants). »


Au petit matin les deux filles sont sorties de leur case pour aller à la rencontre des autres membres de READS dont les expériences nocturnes furent différentes, à part Estelle laissée seule dans sa case qui a eu peur, personne n’a souffert d’infiltrations intempestives tout au plus un œil qui s’ouvre au premier coup de tonnerre.

Suite à ce léger partage d’expérience (qui s’en fout ?), nous avons continué l’aventure dans la jungle « Niokolo kobienne » malgré la pluie qui a transformé le chemin en terrain de boue et Isabelle en touriste allemande avec sa magnifique cape de pluie bleu azur. Cependant, l’ambiance était plutôt joviale pour l’un des deux chauffeurs qui a complètement abandonné son rôle de nous faire découvrir le parc pour devenir pilote de rallye (merci Jules). Malheureusement (ou heureusement pour la vie de ceux à l’arrière de l’autre véhicule), l’autre chauffeur, légèrement crispé, a préféré faire demi-tour devant un enlisement certain (pour lui) alors que Jules estimait que rien ne nous arrêterait. Nous sommes donc rentrés au campement pour manger.


15h, l’heure du départ a sonné, direction Tambacounda. Naïvement, nous nous sommes installés « confortablement » dans la benne du pick-up, heureusement installés sur un matelas en mousse. Notre bien-aimé chauffeur Jules, en mal de sensations fortes, a décidé de prendre les devants littéralement. C’est digne d’un pilote du Paris-Dakar qu’il nous a conduit hors du parc non sans blessures aux fesses et éclaboussures volontaires de boue. Il était aussi préférable de regarder devant soi pour esquiver les branchages agressifs vu la vitesse à laquelle nous allions. #franchissementdumurduson #rienàfairedepumbaetbambi.


Une fois sortis du parc, toujours vivants, nous avons repris la route vers Tambacounda. Tout se passait au mieux pour tout le monde, les deux garçons profitaient de la vue à l’arrière du second pick-up. Mais tout à coup, une pluie torrentielle s’abattue sur eux, les obligeant pendant un temps à s’accroupir à l’arrière du véhicule, pensant vainement qu’ils seraient épargnés par les gouttes. Ils furent heureusement rapidement évacués à l’intérieur du véhicule.


Une fois arrivés, chacun a repris ses petites habitudes. Welcome back à Tamba City. #Chaleur #Transpirationintense


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