Jour 23 - Mercredi 19 juillet - Musclons nous l’esprit et le corps

Toujours sur notre lancée, nous nous sommes réveillés pleins de motivation pour aller à Falia. Au menu, rencontre avec les femmes de Falia et collecte d’informations sur le GIE. Une nouvelle fois, nous avons enfilé notre gilet de sauvetage très tendance et avons embarqué pour une demi-heure de trajet.

Arrivés à Falia, nous avons pu découvrir un amas coquiller, site bâti 500 av JC classé patrimoine mondial de l’UNESCO où, dans la tradition, des hommes ont été enterrés. Après une brève rencontre avec le chef du village, nous avons rejoint les femmes du GIE de Falia. Une fois de plus, celles-ci nous ont parlé de leur activité mais ont surtout souligné leurs conditions de travail. En effet, ces dernières nous ont expliqué le danger qu’elles encouraient lors de leurs récoltes, faisant face aux marées et avec leur enfant sur leur dos. De plus, leurs barques sont inadaptées aux caprices de l’océan alors même qu’elles ne savent pas nager. Malgré tout ce travail, les bana-bana (grossistes) leur imposent des prix dérisoires par rapport à la quantité de travail effectué. Une fois l’échange terminé, nous avons pu continuer à parler avec elles autour d’un déjeuner (délicieux !).

L’après-midi, nous sommes rentrés sur Djiffer où les lutteurs attendaient Sébastien pour l’entraînement. Au programme, renforcement très musclé des quadriceps. Après vingt minutes d’effort, les muscles commencent à sérieusement chauffer au point de ne plus suivre l’intensité de l’entraînement. Devant les multiples chutes de Seb, le reste de l’équipe, confortablement installé dans la piscine, se plaisait beaucoup à se moquer de ce dernier. Puis, faisant preuve de solidarité, Emilien s’est décidé à rejoindre l’exercice qui semblait plus dans ses cordes. Au bout de 40 minutes d’efforts intenses, les jambes ne répondant plus, l’entraînement s’est achevé. Les corps sont marqués mais ont pu rapidement se soulager dans la piscine. Sébastien ne savait pas encore que le pire était à venir pour ses jambes.